Et évidemment, c'est long. Infernalement
long ; comme ils sont deux, c'est à un ping-pong d'insignifiance
que nous assistons impuissants, jusqu'au match nul de ces virtuoses de
la vacuité.
Et aussi étrange que ça paraisse, Yves Jeanneret a l'air
content ; là, franchement, il exagère. Je veux bien comprendre
que la source de sa satisfaction soit dans le simple fait que les événements
se déroulent dans l'ordre et le temps prévu, mais une petite
pointe d'esprit critique nous aurait soulagé de l'impression d'être
seuls à souffrir de la bêtise associée à l'infatuation.
S'il m'avait fallu un trait de plus pour désespérer de l'Université,
le voilà tracé. Pourtant il a pas l'air couillon du tout,
Yves Jeanneret, alors quoi? |