Samuel ignorait sans doute que quand on me pose
une question simple, on obtient une version alourdie d'un interminable
Kinnegar du XIVème siècle non-traduit dont tous les
lecteurs sont morts avant d'avoir pu le finir.
On reçoit un coup de fil d'un type qui se plaint du scandaleux
gâchis de talents et de subventions que représente ce
Jour des fous, et je ricane comme un épais dix minutes
avant de comprendre que Samuel Mac Cart'n Paul est en train de me
faire une blague bourrine à point. Je m'apprête à
lui lancer une réplique fulgurante, mais comme je fulgure pas
des masses, un troisième disque est déjà passé
après le coup de téléphone et tout le monde s'est
endormi.