Comme je ne suis pas là pour convaincre
Sébastien Blondeel (d'April)
de la grâce unique des rosaces du transept de la cathédrale
d'Amiens ni lui pour me convertir à la déconcertante forme
d'humour des programmeurs, la rencontre se passe aussi bien que possible
entre deux oiseaux aussi circonspects l'un que l'autre sur leurs plumages
respectifs («L'éléphant a une façon fort
singulière de trouver la baleine trop grosse» Huxley).
Débarqués ensemble à la gare d'Amiens, nous aurons
eu le temps de discuter un peu avant de nous mettre au turbin, et c'est
toujours un curieux plaisir de rencontrer quelqu'un qui partage un bonne
partie de votre conception du monde tout en habitant celui d'à
côté. Sébastien est bavard à souhait et enthousiaste:
est-ce qu'une heure d'intervention va vraiment lui suffire? Ne devrais-je
pas plutôt le laisser peinard et filer passer une bonne soirée
à admirer le haut-relief qui ceinture le choeur de la cathédrale? |
