le Libre à la Lune des pirates, Amiens - 11 04 03 |
Mon interlocuteur principal (Jean Charles,
de face, avec les lunettes) dont les neurones grésillent joyeusement
sous l'effet du jaja fourchettien à 12 degrés a décidé
fermement de nous titiller avec la mauvaise foi scandaleuse du programmeur
à laquelle Sébastien m'a déjà accoutumé
dans la journée, et exige que nous reconnaissions la publicité
pour un art. Puis la cuisine. Puis retour sur la publicité (il
a bien vu que ça m'agaçait au plus au point et que ça
navrait Aurélie). Je finirai au moins par faire accepter à
notre persécuteur l'idée qu'en érigeant toutes sortes
de pratiques humaines au rang d'art on ruine aussi bien la spécificité
de celui-ci et notre aptitude à y voir clair dans ce qui relève
d'un geste artistique ou pas, qu'on réduit la singularité
des pratiques, qu'on croyait ainsi élever, à néant;
la conversation s'achèvera assez joyeusement et je rentre me padoquer
chez Aurélie et Pierre. Je regrette que leur foutu chat ne sois pas sous Copyleft, je lui aurais bien tripoté le code source. |