Les organisateurs sont donc non coupables, non coupables
de renvoyer la bande dessinée aux contours du marché, non
coupable de l'enterrement du off dans le off, non coupables par exemple
de la tolérance à peine polie pour l'équipe
du Dernier Cri et son mantiens dans une marge momentanée
dont nul n'est dupe du fait que si le marché y flaire dans les
dix ans en à venir une opportunité de gagner un point de
plus pour l'honorabilité si elle s'accompagne de ventes, ce ne
sera plus dans un vieux cinéma glacé mais sous une bulle
chauffée que se vendront avec une parole compassionnelle les cadavres
de Paquito Bolino ou de Fredox.
|