la meilleure garantie pour le marché d'être invisible en tant que main plongée dans le cul de la marionnette institutionnelle est justement de jouer la répartition critique en éloignant à ce point ceux qu'on appelle les marchands du temple (les producteurs de produits dérivés) de la machinerie éditoriale qui en est pourtant simplement une autre formulation (un éditeur comme Soleil fait des bandes dessinées un simple produit dérivé, la seule différence est l'isomorphie du produit à son référent, leur stricte superposition); voilà qui semble garantir une vision justement ordonnée des hiérarchies, à ce détail près qu'elle distribue étrangement ses valeurs, donnant par là-même un cachet d'honorabilité "artiste" à des industriels, et reléguant les auteurs de fanzine dans la galaxie des gadgets.
C'est là que le festival en tant que super-sujet assemble et désassemble à loisir, gageant que l'unité est assurée par la galerie des signes qui, eux, essaiment indifféremment toutes les facettes du territoire.