Une dernière petite note, relative au double langage
qui trône ici : si toute la quincaillerie sémiotique et les
objectifs de vente renvoient apparemment au caractère enfantin,
il ne faudrait cependant pas s’y tromper: non seulement racketter
le public en lui faisant payer CHAQUE JOUR, 9,5 euros (plus cher que la
Galerie des Offices de Florence) l’entrée d’une
vaste librairie est odieux, mais surtout voilà qui grèverait
sacrément l’argent de poche des lardons venus ici dans l’espoir
d’acheter un album ou deux signés par leur dessinateur préféré
s’il était vraiment le public visé ; ce n’est
pas un public enfantin que les sémaphores du marché bombardent
de signes creux, mais bien un public infantile qui a, lui, de la laine
à tondre.
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