Emmanuelle Anquetil - Se mettre Marcel en tête - Paris, octobre 2003

Découpage cinématographique, chirugical, topographique, la peinture d'Emmanuelle Anquetil fait trop puissamment écho à mon propre démembrement pour que je puisse en dire quelque chose de clos... c'est l'impuissance à voir dans la brutalité tout ce qui lierait ces corps — ceux qui se sont abandonnés à elle — à ce qui, chez eux, ne tue pas, ne blesse pas ; c'est tout ce qui nous rend à la stupéfaction d'être un homme parmi les assassins qui sont, eux-aussi, des hommes, c'est l'impuissance, encore, à voir autre chose qu'un champ morcelé d'actions, de paroles, de savoirs, d'images.

Une visite numérique de l'exposition Se mettre Marcel en tête qui s'est déroulée du 17 au 19 octobre à Montreuil, au 54 boulevard de Chanzy, par L.L. de Mars.

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