Loulou Picasso :  Nous, tu vois, modestement on fait ça avec, oui, un...

L.L. de Mars :  Je suis pas sûr que artiste ça signifie foncièrement plus de modestie mais, peut-être, réinsuffler des universaux dans toutes ces choses ponctuelles... Des données plus générales, humaines... C’est peut-être là que l’art touche plus justement.. enfin une vérité plus générale que celle des simples commentaires, de l’actualité...

Loulou Picasso :  Enfin si tu veux, au niveau de... au niveau de l’information, tout le monde va à la même source, hein; tout le monde va à l’AFP ou à la Reuters, hein, c’est ce qu’on voit... le gouvernement aussi regarde d’abord là... T’as des gens qui sont journalistes et qui se sont faits professionnels de relectures, de réécritures de dépêches AFP, c’est quand même... Quand tu te dis que y’a pas plus de contrôle que ça, pas plus de sérieux que ça là... Et c’est bien si des individus seuls vont faire la même choses, tu vois. Et en plus nous, je vois, je vois avec le procès, avec le procès avec l’AFP, je pense que c’est aussi d’une nécessité absolue — et là je suis pas suivi par beaucoup — que ces images d’actualité soient absolument libres de droit. Enfin tout au moins accessibles, que tu puisses au moins en parler, et en parler avec leur langage, c’est-à dire en parler avec un langage image.