J'ai reçu il y a quelques temps
une invitation pour un truc se déroulant aux Champs Libres1
dont le titre était déjà un bon motif de fuite
: mot-valise entre le calembour de coiffeur et le marquage des bestiaux
broutons, «BDZH2», voilà qui n'annonçait
rien de bon. Je passe sur la parfaite incongruité de poser des
planches de bande dessinée sur des murs — ce qui fournirait
déjà l'argument d'une solide chronique du Terrier —
pour m'en tenir à deux ou trois petites considérations
que me suggère cette exposition.
1. La toute nouvelle vieille médiathèque
de Rennes.
2. Inévident pour le non-brouton, ce fin jeu de mot est
une contraction entre BD et BZH — Breizh — littéralement
traduisible par Bandedessinéretagne. L'humour brouton est assez
déconcertant. |