| Je ne parle évidemment pas des préjugés 
                    qui établissent la hiérarchie des oeuvres dans 
                    les galeries d'art contemporain, car rien n'est plus fugace 
                    qu'elle : la confusion des genres est tout de même le 
                    genre majeur du siècle dernier n'en finissant pas de 
                    finir, et les galéristes changent régulièrement 
                    de rubrique nécrologique en s'encanaillant au son du 
                    pipeau aussi bien dans les bals populaires que dans les fanfares 
                    autrichiennes; de la bédé underground prise 
                    avec dix trains de retard aux sursauts nostalgiques de tous 
                    les pompiérismes, il y aurait aussi de quoi caser sans 
                    doute, un jour, Blanquet au Palais de Tokyo.  |