Je livre donc à votre circonspection un instrument de mesure pour l'étendue de ma connardise (en attendant le jour où pour parfaire votre trousseau je vous fournirai l'étalon de ma saloperie) ; le jour du vernissage de la deuxième exposition Blanquet, à l'Orangerie du Thabor, le lendemain de ma funeste et oubliable intervention, je restai un bon moment fasciné par la vivacité et la luminosité extrême des couleurs de Blanquet et ce pinceau tiré, tendu, lisse et minutieux qui me rappelait le type de jubilation hypnotique prise quelques mois plus tôt à Chantilly, devant les miniatures de Fouquet, celles du Livre d'Heures d'Estienne Chevalier.

 

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exposition blanquet à Rennes - Périscopages 2005