C'est plein d'allant que je rejoignai les autres au Nozdei avec mes petits pinceaux, ma petite encre mon petit chiffon ma petite gogomme et mon petit cutter dans ma petite sacoche. D'humeur printanière, je cherchai un scénario assez enlevé pour me permettre de couvrir le maximum de surface avec des giclures, des organes et des petits bouts d'os barbouillés, si possible avec des animaux, sinon avec des présentateurs télé. Je finis par faire une planche sur chaque sujet, la première avec un chien en hommage à Rodrigo Garcia (pour le monologue du garçon au chien dans Jardineria Humana), la seconde avec un présentateur télé en hommage à tous les coups de pieds aux couilles qui se perdent. Rien de bien bouleversant, juste de quoi me gratter un petit peu là où ça n'en finit pas de me démanger et de me coucher en ayant eu le sentiment d'avoir fait une bonne action.