Peut-être était-ce justement
ceci : le sentiment qu'un débat sans la moindre coupure,
sans heurt, sans intervention extérieure, sans correction,
sans aucune fausse note, ça vous avait un petit arrière-goût
de foirage, de rendez-vous à demi-manqué, tout
de même un petit peu.
C'était bigrement agréable, je vais pas vous
dire le contraire, de voir réunis O.
Texier, Lionel
Tran, Mona Cholet
et Kate Flechter (Oeil
électrique) pour nous parler de leur implication
respective dans le sujet de ce débat, "Indépendance
éditoriale et précarité..."; un
débat agréable mais déserté par
le public et la dissonance, un ensemble de voix sans contre-voix,
une mélodie sans cette syncope dialectique dont l'absence
masquait mal la gravité sous-jacente à ce qui
nous réunissait ici.
|