Le concert s'ouvrait sur ma «Sainte conversation» 
        pour harpe, soprano et haute-contre. C'était sans aucune doute 
        la pièce la plus périlleuse à interpréter 
        ce soir-là, et malgré les six mois de répétitions 
        régulières de nos trois oiseaux, rien n'était gagné 
        pour elle. Probablement parce que la moitié des notes écrites 
        par mes soins étaient peu conformes à la constitution d'une 
        gorge humaine dira Stéphane Drouot ne ratant aucune occasion 
        de minimiser sa paresse colossale qui force l'admiration des marmottes, 
        des pangolins et des limaçons. 
      «On pourra toujours pitcher l'enregistrement si j'atteins pas la 
        note». 
         
        Stéphane Drouot - Oeuvres complètes tome I 
        - 2006 - éditions «Mes doigts dans mon cul» 
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