Au fond les oeuvres d'art paraissent bien peu susceptibles à notre assommante oratrice de retenir l'attention ou de faire causer... Elle est si mal convaincue de leur pouvoir, qu'elle veut nous dissuader de prendre tout ça pour ce que c'est : une promenade culturelle organisée un dimanche à la campagne (un des moindres paradoxes de la pédagogie est d'atrophier systématiquement ce qu'elle insiste à élever ; de la même manière, une fanfare municipale vous donnerait de Schubert un petit goût de guinguette militaire que ça m'étonnerait pas... Qu'on me comprenne donc bien: c'est à Gisèle Beauvois seule que nous devons le sentiment d'entamer une promenade culturelle organisée un dimanche à la campagne).