À peine la lecture achevée,
pendant que je noue mes câbles et range mon petit merdier
électronique, les crachouillis du micro rassemblent dans
le jardin les visiteurs qui reprennent assez vite leur forme initiale
après cette furtive pression exercée sur leur boîte
crânienne par un singe braillard. Ça fait «pop»,
et on en parle plus. Le singe braillard retombe comme un soufflé
: ça fait trois semaines qu'il ne travaillait plus que pour
préparer cette lecture, il était temps pour lui d'en
finir et de passer à autre chose.
Quand le matériel est remballé, le calme a gagné
tout le manoir et je vois un peu plus loin les files maigres des
plus flâneurs poursuivre l'itinéraire de visite dans
la direction de la ferme de St Urchaut. Sur le chemin
qui y conduit, nous croisons les 5 miroirs typomorphes de
Didier Frouin-Guillery qui sont au crépuscule de mon intérêt
pour le mobilier de jardin romantique. Au cas où nous risquions
de manquer le coche de son immense taquinerie, l'auteur nous titre
son pensum PalindrEAUme et nous promet la suite à
la ferme. Je me passerai volontiers de la page des solutions, la
page jeu est assez balourde comme ça.
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