Et pour le reste, je suis décidément
trop crevé par cette journée chargée. C'est
dommage, sans aucun doute, parce qu'à l'exception du pénible
parc d'attraction d'Annick Sterkendries*, c'est probablement à
cette dernière étape que se trouvent concentrées
les oeuvres les plus intéressantes de L'Art chemin faisant
de cette année (je n'ai pas vu les autres sessions ; leur
compte-rendu est consultable ici). Vous avez toujours le loisir
de faire un saut à Pont-Scorff pour le constater vous-même,
ça dure jusqu'au 7 septembre.
*Passe encore qu'elle essaie de nous fourguer ses
T-Shirts pour arrondir ses fins de mois, mais qu'elle nous évite
au moins la braderie de sa conception frelatée de l'enfance
; elle ignore apparemment à quel point ce qui caractérise
l'enfant — en matière d'orthographe relâchée
comme de dessin — ce n'est pas la grande liberté ni l'imagination,
mais au contraire la gestion des lieux communs dont il faudra patiemment
débarbouiller le petit crétin; la plupart du temps,
on n'y arrive pas, et on obtient des adultes obtus ou des artistes
cons comme la lune.
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