fig. a) : Travailler sur la question
du double, chez Aleksandra Rostoll signifie en clair: mettre en scène
ses photos de famille à deux balles dans un jeu d'une navrante
puérilité; avec ses deux bras gauches notre apprentie infographiste
découvre les joies de Photoshop et peigne son double mal collé,
lui fait la causette au coin du feu, j'en passe et des pires. Le premier
mouvement de n'importe quel pingouin découvrant une palette graphique
se résume à ce genre de mises en scène; en général,
après avoir fait marrer l'oncle Alphonse une ou deux fois, on passe
à autre chose. Notre feignasse insiste, inventorie, annonce même
à l'infini dans le catalogue, et se tape le culot de baptiser
l'indigence technique de ses photos merdouilleuses esthétique
scandinave ; on apprend au passage qu'elle est diplômée
de l'Université d'Arts Plastiques; j'ose à peine imaginer
le niveau général de cette promotion. |