Blanca Casas Brullet, même si elle
nous montre un travail vaguement plus intéressant que les autres,
ne sait pas plus qu'eux ce qui caractérise un geste artistique,
et elle le résume à un geste technique. Il n'y a rien d'autre
à en dire que ça: elle nous présente un geste technique,
elle le subsume à la notion d'oeuvre elle-même, et ceci avec
une touchante insistance; en effet, le polyptyque photographique sur lequel
se fragmente et se déroule son corps est accompagné du dispositif
(un montage circulaire de sténopés) qui en a permis la réalisation;
il ne manque pas même le mode d'emploi. Je pensais que seul Arman
était assez couillon pour présenter ses pinceaux, ben non. |