Reste le texte théâtral, qu'en
général je me fade volontiers au lit avec un café
et que pour rien au monde je n'irais voir monté sur scène
par un quelconque ahuri pour qui la parole est une discipline sportive.
Alors ce soir, comme ça commence plutôt gestuel, j'ai vaguement
les boules que ça continue sur cette lancée et que l'hystérie
y soit portée à son comble : je ne suis pas assez ranci
pour me choquer de quoique ce soit, ils peuvent bien s'enculer sur scène
il y a peu de chances que ça me fasse violence; j'ai donc le sentiment
furtif que si leur ambition est seulement provocatrice, je ne suis pas
du tout leur public. Mais je vais quand même pas commencer
à ronchonner après seulement cinq minutes de spectacle,
je vais essayer de laisser mes mauvaises habitudes au vestiaire. |