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Évidemment, le plus accablant
de tout ça est la réponse que représente
pour L.L. de Mars à l'art contemporain sa propre conception
de la modernité: tout entier empêtré dans
l'expression passéiste de son moi créatif, c'est
une série de collages et de dessins maniérés
à la fausse fébrilité agaçante qui
s'étale sur les murs d'Alphagraph. Ce que le braillard
pourfendeur de l'art des années 2000 doit à celui
des années 50, il ne l'évoque jamais dans ses
diatribes réactionnaires contre la video ou les performances.
Arpentant un chemin déjà balisé par les
américains il y a un demi-siècle, L.L. de Mars
s'enlise dans la prééminence de l'objet, dans
sa version la plus désastreusement lyrique et affective. |
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