Ça faisait tellement longtemps que
je ne publiais plus que des essais au compte-gouttes dans des revues de
philo que je repoussais sans cesse le moment de me remettre à mon
roman, La lettre a, commencé en 1997. Si je n'en finis pas
rapidement avec eux, mes propres projets m'emmerdent vite; et un roman,
c'est une entreprise longue, contraignante, pour laquelle je suis capable
de m'inventer mille bonnes raisons d'en repousser la mise en oeuvre et
surtout, la poursuite. Une soixantaine d'abonnés suffisent amplement
à me motiver, et peu importe ce que deviendra le manuscrit achevé
une fois feuilletonné.
Pour les autres auteurs, il en va un peu autrement. |