MMI - N°3 - Journal d'une fabrication

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Je me demande souvent jusqu'à quel âge je tiendrai à faire ce genre de conneries, bricoler mes petits machins, m'occuper de ce qui, au fond, n'est pas du tout mes affaires au lieu de me consacrer à mon boulot et chercher tout simplement un éditeur. La moitié de l'énergie que je met à concevoir mes productions littéraires ou sonores y suffirait pourtant. Faut croire que j'aime ça ; et c'est vrai que je trouve ça plutôt excitant de suivre pas à pas la fabrication de tout ce merdier, de m'attacher au moindre détail de conception, de ne rien laisser à d'autres, de n'avoir que moi à flageller si le résultat est médiocre. Je crois que si je le pouvais, je camperais chez Identic pour appuyer moi-même sur les boutons, nourrir les bécanes de papier, agrafer les exemplaires.