MMI - N°3 - Journal d'une fabrication

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Les premiers numéros de la Parole Vaine étaient pliés par les écrivains eux-mêmes, agrafés aussi, c'était l'occasion de réunions aussi poilantes qu'arrosées. L'agrafage était particulièrement tordu : les exemplaires retournés face contre un carton plume étaient agrafés à la tranche avec une agrafeuse de bureau, et retournés; après quoi, nous les tordions en faisant rouler un stylo dessus. Le massicotage des trois-cent exemplaires était fait au cutter. N'importe quoi. Après quoi, passés chez Identic, pour faire des économies de bouts de chandelles, nous les y agrafions nous-mêmes, et les massicotions.