Les premiers numéros de la Parole
Vaine étaient pliés par les écrivains eux-mêmes,
agrafés aussi, c'était l'occasion de réunions aussi
poilantes qu'arrosées. L'agrafage était particulièrement
tordu : les exemplaires retournés face contre un carton plume étaient
agrafés à la tranche avec une agrafeuse de bureau, et retournés;
après quoi, nous les tordions en faisant rouler un stylo dessus.
Le massicotage des trois-cent exemplaires était fait au cutter.
N'importe quoi. Après quoi, passés chez Identic, pour faire
des économies de bouts de chandelles, nous les y agrafions nous-mêmes,
et les massicotions. |