Périscopages 2006 - Jochen Gerner etc. | ||
entretien Sébastien Lumineau / L.L. de Mars | ||
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L.L. de Mars:
Peu n’importent pas les codes dont use cet objet qu’est l’oeuvre,
ce qui repose sur des conventions niaises... Des codes par le jeu desquels
on espère établir, déjà, quelques règles,
celles d’un espace confidentiel. Ce qui m’intéresse,
comme toi, ce n’est pas tant de savoir d’où viennent
les oeuvres — tout ça n’a aucun intérêt
et on s’en fout — c’est plutôt sur quoi repose...
La créance qu’on accorde à ce contrat. Effectivement
il y a des grandes et les mauvaises oeuvres en la matière, c’est
pas le problème, moi aussi je suis un lecteur... Et admiratif,
du journal de Neaud, à l’exception du tome quatre sans doute
(rires), je trouve l’aventure passionnante... Mais à côté
de ça c’est plutôt le principe de cet énoncé,
et surtout, ce qui est très comique c’est qu’il suive
comme un petit chien 10 ans de mauvaise littérature... C’est
aussi ça qui m’intéresse. C’est qu’il
apparaisse juste-là, après 10 ans de mauvaise littérature.
S. Lumineau:
Moi, par exemple, le journal de Fabrice Neaud, je le trouve pas extraordinaire,
quoi. Je trouve ça très mal écrit en fait. Voilà.
Là, là-dessus, c’est de la littérature (rires),
comment on appelle ça ? Quelqu’un qui sait bien écrire,
mais qui... Moi je trouve que ça n’est pas très bien
écrit...
L.L. de Mars:
Développe, ça m’intéresse assez...
S. Lumineau:
C’est quelque chose d’un peu ampoulé. Voilà.
J’ai un petit peu de mal à lire ça, moi je trouve
que c’est... Et en plus, enfin je trouve pas ça... Enfin
ça m’intéresse pas tellement. Ceci dit, j’ai
pas non plus tout lu, les quelques pages que j’ai pu feuilleter
sur ses derniers m’intéressaient plus, parce qu’il
enlevait la parole en fait. Voilà. J’ai trouvé ça
plus intéressant à la rigueur, quoi parce qu’au moins,
il laissait exprimer autre chose. C’était... Le dessin parlait,
quoi. Alors qu’avant, je trouve pas... Son dessin, bon... Enfin...
En fait j’en pense rien. (rires)
L.L. de Mars:
(rires)
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