Périscopages 2006 - Jochen Gerner etc.
entretien Sébastien Lumineau / L.L. de Mars
entretien Lumineau/de Mars
Exposition Jochen Gerner à l'Orangerie du Thabor
S. Lumineau:  Le, le problème c’est d’afficher ça, et est d’en faire une école comme si c’était quelque chose de... Bin : « il faut faire ça »... C’est vrai que le... Comme Sfar et les

L.L. de Mars:  C’est une chose d’avoir l’oeil, d’avoir le... Le... Le le plus vif possible sur cette question, « chaque sujet, c’est une nouvelle aventure », oui... c’en est une autre que de penser, de temps en temps dans des typologies. Les typologies, a priori, ça n’aide pas tellement à penser, c’est fait pour s’en débarrasser ; c’est fait pour commencer à penser. Malgré tout ça... Quand on commence à vouloir s’équiper d’un appareil critique, analytique, on n’a pas d’autres choix au fond que de dégager quelques caractères universaux, quitte à détailler après. S’équiper aussi de nouvelles typologies, quitte à les bricoler, quitte à s’en faire les critiques pour les rejeter ; c’est comme Deleuze, dans « image temps, image mouvement », c’est super bizarre, c’est l’antithèse de l’homme des typologies, et pourtant à ce moment-là, hop, il concède pour un moment à des classifications typologiques, pour pouvoir penser. Celle du «dessin-vite », il faudrait la rétablir à chaque fois, devant chaque dessin... Reiser, au fond, c’est du «dessin-vite», et c’est sublime. C’est vrai. Mais bon, ça n’a pas l’air d’être des croquis d’élèves de beaux-arts de première année, ni de peintres du dimanche. C’est autre chose... Alors que... Pour ne pas dire de nom...