Pour les artistes eux-mêmes, bosser
là-dedans n'a rien de valorisant... les sens très peu
développés des animalcules qui gouvernent les lieux font
pitié à voir; odorat et vue inexistante (ils ne retrouveraient
pas le chemin de leur cul avec un parcours flêché), ils
se déplacent à l'ouïe exclusivement comme on l'a
dit : mais une ouïe Pavlovienne, car si l'écho d'un nom
mille fois prononcé a des vertus rassurantes, toute nouveauté
repousse le Bernard dans sa turitelle.
Quand au public, il s'en branle (comment le lui reprocher) et de toute
façon, n'est pas convié à la fête ; qui donc
peut rassurer ces pauvres artistes sur le fait qu'ils valent vraiment
quelque chose? Les techniciens, parfois (repérables à
leur casquette à la con, sous laquelle une tête aimable
peut se cacher; ci-dessus, Yannick, dans un corps à corps contre
un putain de bordel de larsen de merde)
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