Avec lui Jean-François Vrod, violons-bidons (de
vrais bidons, je vous jure, j'ai été vérifier), archets
faits main, trucs-bidules en ménagerie sur la table, ventilateurs,
bouzins, triptomères, tripotis de droite et de gauche, sciages bucheronnants
de cordes de récup, et aussi certains bouzins électrifiés
dans lesquels il souffle et grogne jusqu'à leur faire dire du son.
Spectacle non seulement à l'oreille (même si trop noyé
dans la masse, il aurait mérité quelques décibels de
mieux), mais aussi aux yeux, il s'agite, il bondit, il s'active, et puis
se remet le cul bien planté sur sa chaise en continuant à
susurrer des confidences à un micro filtré par un kilo de
bricolages. Je l'aimais déjà sur album (chez Boxpock,
par exemple, pour ceux qui n'ont pas encore), mais alors sur scène
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