J'espère que Paul Rogers a une
licence pour faire en public les cochonneries auxquelles il se livre
sur son instrument de musique, c'en est franchement dégoûtant.
Il se vautre sur sa contrebasse, se secoue les pieds en l'air en lui
étranglant le colbaque, la gratouille à deux mains comme
une forêt de poils, la pince, la frappe, j'en passe et des pires.
De temps en temps, il prend un air de type surpris en plein air à
sucer un cheval et ferme les yeux, prend un archet, joue legato de profondes
et innocentes mélopées qui ne trompent personne.
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