Poésie sonore à la Veuve Coudère — Laval — 07 12 02 L.L. de Mars et François Coquet |
et là deux passages de Diurne
écrit contre la nuit; François a eu l'idée
curieuse de soumettre ce poème — que j'avais l'habitude
de lire presque sans contraste, très lentement, avec le moins
de tonalité, d'affectivité possible — à un
crescendo continu, tendu sur 8 minutes, allant du faible et lointain
râle du saxophone associé à un chuchotement du texte
jusqu'à un hurlement épouvantable dans lequel je m'évertue
à rivaliser (sans succès on s'en doute) avec la puissance
de cet instrument de cauchemar. |