1860 :
L' « art vivant » de Courbet ne trouvait pas davantage grâce devant les critiques. On le trouvait trop « peuple », trop vulgaire. L'époque aimait à voir construire près des gares de grandes églises en fonte pour les ouvriers. Elle n'aimait pas que l'art inquiète.


1885 :
En réalité, les modérés voulurent maintenir avec l'Eglise des rapports pacifiques.


1936 :
La période des élections avait été marquée par une série de grèves spontanées « sur le tas », avec accordéon et casse-croûte, éventuellement des pique-nique dans les bois de Vincennes et de Boulogne : le front populaire était, de ce point de vue, une joyeuse kermesse.


1950 :
La stabilisation Pinay de 1952 devait porter ses fruits jusqu'en 1955. Le deuxième plan d'équipement devait permettre la modernisation de l'agriculture et les progrès rapides des industries rapides de transformation.


1957 :
Depuis la guerre, les français avaient perdu le culte du fils unique. Les lois sociales et les dispositions fiscales avantageaient les familles nombreuses.


1968 :
Ni la majorité ni l'opposition n'étaient en mesure de soutenir les thèses régionalistes, parce que le pouvoir – comme l'anti-pouvoir – était, de nature, centralisateur.



Demain :
Le vent d'amérique est humide est froid. Celui des steppes risque de geler les rivières et de bloquer les ports. Jamais le coq, au sommet des clochers, n'eut plus de mal à dire le temps. C'est qu'il n'y a plus de saisons. Mais y aura-t-il, demain, une France ?