l'occasion d'une exposition à Alphagraph - début
Juillet 2000 - une librairie de Rennes, on me proposa deux choses : d'abord
de réaliser un collage de couverture pour le journal Edgar,
si possible avec des anciens numéros de ce journal. La seconde proposition
fut la suivante : si je le désirais, on réservait à
un de mes futurs écrits une colonne de ce même journal, chaque
mois. J'avais toute liberté. J'acceptai la première proposition
et demandai réflexion pour la seconde. On me prévint qu'il
n'y aurait aucune rémunération.
J'eus une idée de texte (voir plus loin : été double
de Mademoiselle Sophie). Une idée, non originale, de fabrication,
qui allait dans l'esprit du collage. Le texte fut fabriqué à
partir d'un numéro du journal Edgar. Sinon le refrain
Mademoiselle Sophie, association de termes qui apparaît plusieurs
fois dans le numéro utilisé -, les seuls mots apparaissant
dans les articles furent choisis, et dans l'ordre de leur apparition au
fil des pages. Évidemment, une autre ponctuation composa le texte.
Je soumis tout ça aux rédacteurs (mi Août 2000) qui
furent réticents au sujet de la fiction proposée. J'appris
plus tard leur refus de la publier (début Septembre). Cette censure
s'appliqua au texte ainsi qu'à Mademoiselle Sophie, artiste-peintre,
à qui ils ne mentionnèrent nullement l'existence de cette
courte fiction. |
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Celle-ci
(la fiction) leur paraissant indécente tout au moins à
l'un des rédacteurs. On justifia également que la publication
était impossible pour des raisons commerciales évidentes.
Le texte qui suit ( CUT-OFF ) a été écrit
après avoir pris connaissance du refus. On en discuta avec des
amis, qui tinrent à réagir également. Voilà
comment s'est fait ce petit livre.
Si je tiens à repousser le fameux texte, été double
de Mademoiselle Sophie, à la fin de ce recueil, c'est que j'ai
dans l'idée de lui donner sa vraie place. Un texte mineur, plus
drôle qu'indécent, dont l'idée de fabrication est
loin d'être originale.
St
Batsal - Novembre 2000
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