On supposerait à tort, à la lecture des premières pages de « Au-delà des ordures », être invités au crépuscule, à sanctuariser la fin comme nous y sommes si souvent invités par des récits, par des des philosphies, des imageries de fin des temps. Mais les pensées crépusculaires naissent dans l'aigreur de voir se perdre un monde, et sont victorieuses sur les décombres. Le récit de Pirikk est sans aigreur, il ne se prend pas au jeu triomphal et mauvais des vues crépusculaires ; c'est sa belle tristesse qui invite à se déprendre des mondes perdus pour en imaginer la sortie.

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