RÉSERVE [RezeRv] n. f.
-I. Le fait de garder pour l'avenir (abstrait).
- 1. Dr. Clause restrictive qu'on ajoute afin de ne pas se trouver lié
par une obligation.
- 2. Dr. Ce qui est réservé à qqn; ce qu'une personne s'est
réservé.
- 3. (Dans des loc.). Exception, restriction.
-II. (1664; correspond à réservé, ée, adj.).
- 1. Attitude, qualité qui consiste à ne pas se livrer indiscrètement,
à ne pas s'engager imprudemment, à se garder
de tout excès dans les propos, les jugements.
- 2. (V. 1970). Obligation de réserve, imposant aux agents de la fonction
publique la discrétion dans l'expression
de leurs opinions politiques, ou dans la diffusion des informations concernant
leurs fonctions.
-III. (1541).
- 1. Concret. Quantité accumulée de manière qu'on puisse
en disposer et la dépenser au moment le plus opportun.
- 2. (V. 1460). EN RÉSERVE.
- 3. (1669). LES RÉSERVES, troupe non engagée, gardée disponible
pour intervenir au moment voulu.
-IV. Ce qui est gardé ou partagé.
-A.
- 1. Choses, êtres vivants mis à part, gardés ou protégés;
lieu spécialement affecté à leur conservation.
- 2. (1935). Dans une bibliothèque publique, Ensemble des livres qui
sont classés à part et que l'on communique
aux lecteurs sous certaines conditions.
- 3. (1885). Local (cit. 7), construction qui sert à entreposer, à
garder en réserve.
-B. (1867, cit.; adapt. de l'anglo-amér. reservation, aux États-Unis,
1830). Aux États-Unis et au Canada, territoire
réservé aux Indiens et soumis à un régime
spécial.
-C.
- 1. (1870). Arts. Partie, espace laissé intact (sans ornement, ou en
blanc) dans un ouvrage, une aquarelle, etc.
- 2. (1860, cit.). Techn. Surface qu'une couche de substance protectrice soustrait
à l'action d'un acide, d'un
colorant, etc., et qui peut ainsi rester en relief ou en blanc.
- 3. (1870). Substance protectrice utilisée pour faire une réserve
(- ci-dessus, 2.).
(Le Robert)
Qui j'aime,
compassion américaine au chevet de l'incertitude,
doutes d'une balle. Ce qui nous chavira, bien avant d'être embarqués
/je tue
mon voisin/ du mot BULLET: ne plus rien savoir f a i r e.
N'argumentes ta vue, crois-en ton oreille, exhiles ta suspension, tes minutes,
ta main est sur un mur: pour combien de temps sans rien autour?
Un nom impossible, le Kid, Ripper… constructions ductiles, ou affolées
quand c'est une conscience que tu loues… bourreaux tragiques en armoiries,
céramiques&poteries&mosaïques&groupes&figures&bites
d'administrés
pour étendard de la composition d'un corps
DANS LE MEURTRE C O O L
filmes Pierrot se tire dans les couilles, s'entoure de la vie
pour se griser des ravages: encore un poème possible sur l'ennui.
Cinématiques floues du fier amour
des armes
pour l'Europe, terreur au bonheur. D'autonomistes dont on a la violence
Ton doigt traine sale
alentour de l'évanouissement, commissures de la violence,
une fantaisie repère ta foi
(and rock my soul)