Des esclaves grouillant à la mangeaille en tous sens, et la compagnie en livrée s'apprêtant à accueillir les dieux. La chair tiède imprégnée de substances délicates dégageant dans l'air des parfums d'ensaillement érectiles, chatouillant déjà les esprits, leur insufflant la pâture à jouir, et celle à forniquer.
Et on rigole souvent dans les bonnes sociétés, lorsque la chair est à table, entre le bruit des ballottements, et les invisibles bulles de pets, les organes bouillis dans l'impatience du carnaval; lorsque chacun dans le remugle de l'autre est avide des tremblements du foutoir.
Leur machinal pompage de la jouissance s'acharne alors à bouillir dans les corps, dans ceux des cuistres et des pucelles, des putes, des pédés, des nymphobites, des peine-à-jouir, de leurs enfants roulés dans la merde -nems avariés- des femmes à lunettes... sauf Marie, des cénophiles de série X, des exhibitionnistes, des krishnamaso, des musulmacs, des fétisikhs, ô Dieu des coïts et cardinaux du point de Grafenberg, oustachis du phallus et nazis de la breloque
"...VOUS QUI ENTREZ PERDEZ TOUTE ESPÉRANCE."
e laissais, un instant, l'enfer me bouillir les doigts. La douleur intense m'arrêta. Son sexe rebondissait, comme deux moitiés de fruit gavé de jus que j'épousais avec avidité. Et la chair, à mesure qu'elle cuisait, prenait l'apparence d'une viande à peu près comestible. La cuisson l'arrachait lentement à la mort dégoûtante qu'elle exhalait habituellement dans le temps. Le reste n'était qu'ulcères, partout douloureux, et qui ouvrait la chair au feu d'une herse intérieure qui la faisait gémir.
Le jour se lève encore une fois. S'ensuit la nuit, plusieurs jours passent.
Il y a de plus en plus à manger dans mes veines. Je grandis. Je circule de plus en plus souvent dans le couloir qui jouxte la chambre. Ma langue a les symptômes de la peste. Elle est noire, elle durcit comme une cuillère en bois. On m'interdit désormais d'entrer dans la chambre. J'entends leur nudité poussiéreuse ébruiter le grincement de leurs os, des bruits de lit, des bruits de portes et de tiroirs, des bruits sourds de corps qui s'affalent et dans lesquels je m'enferme à distance pour observer les lieux. Ils ne sortent jamais. Ils sentent à peine mon existence rôder dans leur foutoir; je n'y suis pas vraiment, non plus. Je les entends touiller intimement le plaisir, le relever, le régler dans chacun de leurs gestes.
Quand ils m'abandonnent au silence je pénètre leurs rêves. Je dépense pour ce faire des efforts surhumains qui depuis longtemps m'interdisent le sommeil; aussi je circule entre la cuisine et les chiottes, les chiottes, la cuisine, par le seul couloir qui passe devant la chambre. Je capte leurs impulsions nerveuses, je les suis pas à pas dans leurs drains minuscules pour saisir les chuchotements de leur nuit. J'en parle souvent comme s'ils étaient deux, mais c'est une seule chose. Un seul gargouillement, un seul noeud d'intestins.
'est
à ce moment que je pénètre vraiment leur secret: et leur
mémoire me montre le chemin, des milliers de fils inextricables dépecés
de l'intelligence du monde, tirés par le forceps de la langue. Qu'à
cela ne tienne. La jouissure, cette puanteur de foutre vieilli qui imprègne
partout la texture corticale, les Cra____sifflements, la rafle du cul tendu
com'à la toile ouverte du jute, junké dans la morviglosine qui
strangule sec le babil à la coupe, attendent, calmement épongés,
dans cette foutue assistance sanitaire qui communique la peste. Mais avant,
gutture les croassements, évacue le parl'à, secouant machinalement
sa crasse, envoie l'enfolure qui s'y mour. Craaaa_______craa______, de bas en
haut comme au carnaval, craaa__________, puis dans un feulement terrible s'abat,
se serpentine, se dresse com'à foudroyant cri assonné dans la
sourde masse GONG!! Jusqu'à rétrécir en pisse-froid les
vergitures de sa plante.
FÉTICHISTES DU PIED ET AMATEURS DE CULOTTES