| La quintessence de la statuaire post-moderne
serait une copie de Canova avec une antenne de télé dans
le cul; le nectar de l'esprit post-moderne celui d'un Luc Ferry par exemple,
qui se sent le coeur grec quand il regarde du praxitèle, la bite
florentine quand il lit du Dolce, sans qu'il lui ait jamais coûté
la peine d'avoir su trouver seul la beauté de Del Sarto ou l'inévident
génie du Greco; la meilleure preuve en est la cécité
extraordinaire de ce lourdeau et de tous ceux qui lui ressemblent quand,
le guide 2002 de la beauté déclarée n'étant
pas encore écrit, il est bien incapable de trouver la beauté
chez ses contemporains. «Et là où il ne voit rien,
il a l'illusion de croire qu'il n'y a rien» (Nietzsche, Ecce
homo) |
