Il y a eu un temps où le fait que
l'on s'obstinât à trouver dans la représentation idéalisée
du corps d'une femme l'équation de la Vérité et de
la Beauté n'était pas un problème de décoration
municipale. Mais comme la Beauté est plus humaine, peut-être,
que la Vérité, elle est changeante, mobile, souvent insaisissable
et rarement là où on l'attendait. Cette mobilité,
qui sait?, trace peut-être depuis des siècles des cercles
serrés qui, peu à peu, nous donnent un plus à la
Vérité... Elle nous a donné en tout cas une floraison
de possibles, c'est-à dire, pour le cas qui nous préoccupe,
de femmes possibles (souvent impossibles d'ailleurs). |