Proposition de travail collectif d'animation et de vidéo expérimentale

Texte de présentation du Laboratoire en 2012 :
voilà quelques temps déjà, nous évoquions avec Jean-Christophe Masson (homme machine d'Élémarsons) la nécessité de mettre enfin en oeuvre un vieux projet (dix fois commencé, dix fois abandonné) :mettre en vidéo l'intégralité des morceaux pour constituer une cellule spéciale du Terrier (et peut-être la doubler sur vimeo).
L'idée, c'est de collectiviser des productions de séquences autant que de faire circuler des conducteurs de travail, des élements graphiques, narratifs etc. En gros, tous ceux qui sont intéressés par un morceaux ne sont pas spécialement invités à le mettre intégralement en images, mais peuvent très bien ne travailler que sur certains des passages, même très courts. Ces passages illustrés sont mis en ligne à la disposition de qui voudra les enchainer, les monter avec ses propres articulations. Si des animateurs désirent travailler sur l'esprit d'un morceau sans se soucier du débit de la musique, un autre pourra se charger de le caler, le monter, l'agencer.
Des dessinateurs peu au fait de l'animation ou que ce travail de maniaque rebute peuvent participer en nous envoyant des scans de dessins de décors, de fonds, de parties articulées à animer. Des photographes pourraient également offrir leurs services à qui voudrait animer des photos découpées etc. Ce bordel pourrait être l'occasion d'échanges fructueux sur les procédés de l'animation image par image, sur nos trouvailles respectives, nos problèmes techniques etc.
Des scénaristes peuvent également participer en expédiant des idées de séquences à réaliser, des images entêtantes qui leur semblent s'ajuster à la musique, des conducteurs complets qu'un morceau leur suggère.
Des cinéastes peuvent également se lancer dans l'aventure si des prises de vues réelles  s'imposent à eux pour les morceaux qui leur plaisent.
La musique d'Élémarsons est suffisamment foutraque et colorée pour ouvrir à de multiples possibilités et pour désinhiber les expérimentateurs (du moins nous l'espérons). Il s'agit évidemment d'une invitation à travailler le plus loin possible des pistes balisées, sans s'imposer de contraintes techniques ou esthétiques. La seule chose qui pourrait écarter une proposition serait la banalité, la soumission aux conventions du genre.

Dans l'idéal, cet espèce d'atelier produira une espèce de banque d'objets agençables ; la raison de cette invitation à une pratique fragmentée est d'encourager les amateurs — qui n'ont jamais rien animé de leur vie mais qui voudraient bien essayer — à s'y mettre, même pour dix petites secondes. Evidemment, si certains désirent mettre en image des morceaux entiers, nous recevrons avec plaisir leurs films.

QUELQUES AIDES POUR SE LANCER