« Partout ce sont des machines, pas du tout métaphoriquement : des machines de machines, avec leurs couplages, leurs connexions. Une machine-organe est branchée sur une machine-source : l’une émet un flux, que l’autre coupe ... »

J (Ex-STPO*) et JimB (STPO*) se sont donnés rendez-vous le 5 janvier 1998 pour tranquillement improviser sur le concept d’interférence.

L’un avait déjà interconnecté quelques machines pour s’apercevoir que leurs accouplements contre nature produisaient un vitellus sonore des plus prometteurs. L’autre avait encore suffisamment de cordes à sa guitare pour inoculer à ce substrat d’imprévisibles turbulences.

De cette rencontre et de celles qui suivirent, de bruyantes créatures informes émergèrent (cf Archives, la page des principes de composition ou encore le concert au Jardin Moderne: Table d'hôtes). Mais l’envie de réguler, du moins en partie, cette procréation indocile, les amena à adopter le protocole suivant :

« C’est qu’il y a toujours une machine productrice d’un flux, et une autre qui lui est connectée, opérant une coupure, un prélèvement de flux (...). Et comme la première est à son tour connectée à une autre par rapport à laquelle elle se comporte comme coupure ou prélèvement, la série binaire est linéaire dans toutes les directions ... »

Le concept enihcamien : « ENIHCAM ENU’D SNES ERTUA’L TSE MACHINE » est issu de ce processus de détournement des flux sonores.