'Parages':
Dans cette série de travaux le dispositif utilisé amène à d'identiques considérations sur le vivant: Figuration en fuite, assemblages maigres, transparences relatives jouant d'une esthétique de la défaite, le corps de l'image semble décimer une potentielle stabilité. L'humidité qui s'infiltre dans mon atelier produit elle-même une altération des supports imprimés ou photocopiés, une dégradation rapide des encres, un décollement des documents. Au bout d'un an, ou moins, les transformations sont évidentes.


(Pour voir un détail, glisser votre souris sur la pièce)

Mes montages se réduisent à des peaux mortes, greffes impossibles trahissant l'inviabilité des procédés mis en oeuvre. On peut imaginer, en contrepartie, un discours sur la bonne peau assuré par la validité de matériaux plus résistants que je n'emploie pas: Bonne peau contre mauvaises peaux, corps sain contre corps rapporté, béquillard. Avoir ainsi produit un enfant taré menaçant à chaque instant de s'effondrer. L'ironie est mordante et peut-être certains, au gré d'un temps à perdre, iront chercher du côté d'un potentiel suicide. Encore un point à franchir...