Plasticien
disons de formation, Laurent Pinon se mit à écrire
ses premiers essais critiques pour La Parole Vaine dont il fut un des fondateurs
et, à partir du N°3,
un des principaux acteurs. Son engagement à la foi intellectuel et politique
au sein de la revue n'a pas faibli depuis, même si son pessimisme en dents
de scie a failli mille fois venir à bout de la santé mentale de
L.L. De Mars qui aura au moins, grâce à lui, appris la patience
et une certaine forme de flegme.
D'un
soupçon méthodique à l'égard de tout enthousiasme
et d'une rare rigueur dans la destruction des occultismes de toutes sortes,
son travail est un des rares dont on puisse dire sans excès qu'il
est lumineux. Cette réflexion, bien entendu, n'engage que
le rédacteur de ces lignes, et on ne doute pas que L. Pinon l'enverrait
aux ordures.
Vous
pouvez aussi consulter sur ce site ses travaux d'infographistes, métier
dont il fut sinon un pionnier du moins un précurseur.