MISE EN PAGE
DU HASARD
TOUT SE
NOIE
DANS LA
MARMELADE
ELECTRIQUE
DU PRINTEMPS
Le
hasard est le plus grand artiste, il me livre les images du domaine
public expulsées des poubelles historiques. Rêves d'ado,
40's, 50's, années bebop a lula, quand la vie ne tenait qu'à
un film. Images au point du jour nécessairement putains et
vandalistes - et derrière l'horizon renversé le regard
de la turbulence. Les arrière-bruits du monde et des foules
- crudité faite de brume et d'ombre. Images piégées
du Marché aux Mirages - L'arc-en-rêve des mondes possibles.
Les images de ces années-là n'ont pas fermé l'oeil.
J'aime les clichés mythiques et historiques qu'elles représentent
- elles nous disent en un seul flash que la poésie est inadmissible
- reflets de l'oubli entre les coutures du vent - écrits désaxés
tombant du ciel avec les poupées de salpêtre
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