33/45 : LES PACIFIQUES ALLEMANDS
PERDUS PAR LEUR BON COEUR
Le pape Benoît XVI est rentré
dimanche soir à Rome après un voyage historique
de quatre jours en Pologne sur les pas de son prédécesseur
Jean Paul II et qui s'est achevé au camp nazi d'Auschwitz.
Le pape y a tenu un discours pour dire
la difficulté "pour un chrétien et pour
un pape allemand" de parler des crimes "sans équivalent
dans l'histoire" qui y ont été commis par
le régime nazi.
Mais il a provoqué une certaine
gêne quand il a semblé dédouaner le peuple
allemand de toute responsabilité dans les crimes nazis.
Il les a attribués à "un groupe de criminels"
qui par la démagogie et la terreur ont "abusé"
du peuple allemand pour s'en servir "comme instrument
de leur soif de destruction et de domination".
extrait de : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-777226@51-775514,0.html
On passait par hasard
Ils nous ont forcés
On voulait pas venir
Ils nous ont obligés
C'est pas de notre faute
On a jamais voulu faire ça
Ils nous ont menacés
On voulait pas être là
Ils ont fait ça dans notre dos
On nous a bien eus
Jamais on aurait fait ça si on avait pas été
obligés
C'est un concours de circonstances
On s'est bien faits avoir
C'est eux qui nous ont tapés pour qu'on le fasse
Ils nous ont menti sur leurs intentions
Nous on voulait pas, vous pensez bien
Ils étaient une poignée, mais ils nous ont bien eus
On aurait jamais fait ça de notre plein gré
On a été instrumentalisés par des voyous
Nous on résistait, on résistait, on voulait pas
On faisait que passer, et ils nous ont embarqués
Ils nous ont entraînés dans leurs histoires
On a tout fait pour leur échapper
On les aimait pas tellement, mais ils nous ont embobinés