source L'Échelle inconnue
Délit de lire
en signe de solidarité avec les interpellés du 11 novembre 2008
Echelle inconnue change de logo
sape solidaire pouvant entrer dans le cadre du cycle de travail sur la ville et la guerre.
Jusqu'à nouvel ordre, et pour que
l'amalgame soit clair avec les interpellés du 11 novembre, Echelle
Inconnue change de sigle et portera désormais en logo
« l'objet/preuve » de la haute technicité de la dangereuse
ULTRAGAUCHEANARCHOAUTONOME, soit, un crochet en fer à béton soudé.
Délit de lire
(pour autre chose que se distraire)
Désormais nous n'utilisons plus de fers à béton. Trop risqué.
Nous sortions à peine des funérailles d'une date, 1968. Funérailles aux
allures de veillée funèbre anglo-saxonne, blagues de potaches autour du
cadavre pourri, pour ceux qui y avaient participé ou, funérailles en
forme d'ultime balle dans la nuque pour se débarrasser définitivement
de son souvenir pour les autres. On peut alors s'étonner de l'étrange
duo auquel s'adonnent ceux, aujourd'hui au gouvernement, qui voulaient
en finir avec 68 et ceux travaillant pour certains médias nés de cette
date. Duo chanté, messe de résurrection du « groupuscule d'extrême
gauche ».
Fabrication de coupables ? Non, d'ennemi. Ennemi politique nécessaire
pour ceux qui pensent que la politique consiste à le désigner. Ennemi
pratique. Important, mais juste une centaine. Anarchistes, mais de
bonne famille. En réseaux internationaux, mais non organisés.
Que dire ? Des faits, rien. On se demande même s'il en fut. Un seul
pourtant, l'arrestation de dix personnes dont nous partageons les
idées, la colère, un certain goût pour le des-ordre et (c'est peut-être
le plus risqué aujourd'hui) les lectures.
Ceux qui croyaient que le traitement médiatique de cette affaire allait
leur en apprendre un peu plus sur cet espace particulier de
l'alternative culturelle et politique, en sont pour leurs frais. C'est
en revanche sur les (dys)fonctionnements et comportements politiques,
médiatiques et policiers qu'ils en apprendront ; sur la dramaturgie
mille fois répétée.
Ici, le média n'est plus le conteur, l'historien, le metteur en scène.
Il est, semble-t-il, la voix off d'une pièce écrite ailleurs à
laquelle, de bon gré, il collabore. Le policier, lui, est à la fois
acteur et souffleur. Viennent ensuite les personnages tiers, le
spécialiste de la résolution des problèmes, l'analyste, hier
spécialiste de l'extrême droite, aujourd'hui de L'UTRAGAUCHE. Rien de
réel en somme, sourires télévisés de ministres et de dirigeants de la
SNCF quand on engeôle, puis, des mots de journalistes, tous confondus,
en forme de scoop péjoratif, groupuscule, etc.. Puis silence confus,
sans revenir sur leur mot, un peu de doutes pourtant. Grâce aux médias
on apprendra aussi que ne pas avoir de téléphone portable ou de
connection Internet signifie entrer en clandestinité. Bref, que se
soustraire à des possibilités de contrôles illégaux c'est ENTRER EN
CLANDESTINITE. Voilà les conséquences directes du passage de main des
RG à la DST. Et les syndicats qui s'enorgueillissent aujourd'hui de ne
pas être responsables des « sabotages » le comprendront
bientôt à leurs dépens.
Nous ne sommes pas ici pour disculper les interpellés du 11 novembre,
ils s'en chargeront, leurs avocats aussi, mais pour instruire à charge.
Non pas un corps : journaliste, flic, politique,mais instruire à charge
ce qui les dépasse et les nourrit, « il sistema » disent les
Napolitains en parlant de la mafia. « Il sistema » donc; une
fable à laquelle adhérer pour qu'elle vous nourrisse. Une histoire qui
veut diriger nos vies.
Le hululement médiatique avait précédé de quelques jours la pleine
lune. Le disque parfait finalement arrivé, le cri semble s'apaiser.
Cependant, la meute en mal d'infos vendables était passée par les
différents stades du dégonflement. À défaut de preuve, ne lui restait
plus qu'à instruire à charge les malsaines lectures et écritures des
interpellés. Ainsi, la lecture de certains livres semble être devenue
un délit.
Et c'est comme un mauvais rêve de mauvais cinémas.
Les personnages se réveillent. Ouvrent le journal, dans lequel ils voient peu à peu s'esquisser un portrait robot.
Ce portrait, c'est eux, c'est nous.
Nouvel ennemi.
Sa simple désignation, création ou interprétation sous le crayon
policier suffit alors à légitimer la sphère politique traditionnelle
dans son ensemble, son exercice de surveillance, de conditionnement, sa
petite et mesquine guerre sociale organisée.
C'est un mauvais rêve.
Et voilà que nous nous réveillons avec un joli nom tout neuf (quoique)
ULTRAGAUCHEANARCHOAUTONOME. Pour notre part, nous n'aimions déjà pas
ARTIVISTES.
Mais attention, pour participer à la fiction il y a des critères, des
épreuves éliminatoires. La télé réalité politique fait son casting.
De 25 ans à 35 ans.
Possédant un, deux, ou pire, tous les livres de Guy Debord, Blanqui, Gramsci, Gatti peut-être...
Ayant participé à un ou plusieurs G8 sans pour autant faire partie de la L.C.R. ou d'A.T.T.A.C.
Étant ou tentant de devenir anarchiste.
Croyant que la politique s'élabore et se pense mieux dans l'action que dans les réunions.
N'appartenant à aucune organisation politique ou syndicale.
Ne se regroupant pour travailler, réfléchir, agir ou même parfois manger que par affinités.
Tentant de mettre en accord sa vie et ses idées. Pire, de faire en sorte que chacune se nourrisse de l'autre.
Refusant la sectorisation sociologique et psychologique pour eux/nous-même, pour les autres.
Et le voilà, le bel et nouvel ennemi.
Eux/Nous.
Et si ça ne suffit pas, pour vous en convaincre, quelques images de manifestants à capuche lançant des cailloux. (1)
Et si ça ne suffit toujours pas, alors on rejoue.
On fait de la reconstitution pour le photographe, le cameraman,
11 novembre
Pendant que là, un poilu, dodu et bien lavé, est en train de se faire
panser le bobo par une infirmière avec, en voix off, l'absolution
présidentielle des mutins fusillés en 14/18.
Ici, c'est l'arrestation d'Action Directe que l'on rejoue.
Il y a du flic à cagoule, de la voiture banalisée aussi.
Il y a même le gentil voisin qui doit dire qu'il ne s'en doutait pas
(mais là, le personnage de théâtre fera de la résistance et ne jouera
finalement pas le rôle imposé)
Ça ne suffit pas encore ?
Il faut l'image de la ferme ! Celle de Rouillan ou celle de la Creuse d'ailleurs ?
Plan large, au lointain.
On ne peut pas s'approcher, la maison mord sans doute.
On apprendra jusqu'à son prix d'achat 200 000 €, en même temps que
l'extraction sociale d'un des membres, pardon, du chef : « bonne
famille et pourtant anarchiste ». la trahison de classe ça ne se
pardonne pas !
Ah d'ici qu'elle est belle, imprenable, la planque des dangereux !
Et des planques, il en faut, des maquis, des replis où penser, où agir.
Pour nous ce fut l'art contemporain où, c'est bien connu, on vous
laisse faire le sauvage. Seul espace, où, nous le confessons, à
couvert, nous avons pu traiter et agir sur la ville AVEC ceux qui en
étaient exclus. Mettre en place une parole, une pratique qui nous
auraient valu une excommunication de la Maison de l'Architecture ou du
Ministère de la Ville. Ici, à Tarnac c'est une maison, une épicerie et,
sans y être jamais allés, nous supposons une bonne bibliothèque.
Devons-nous parler ici des génies du lieu, de la verticalité historique
de certains points géographiques qui semblent pourtant dans une étrange
poétique territoriale en dire assez long sur notre réel :
Reims, Vichy, Tarnac.
Pour ces deux dernières villes, une époque d'horreur. Pour l'une
l'horreur d'un gouvernement fasciste, pour l'autre l'horreur de la
prison ou du camp qu'attendent le maquisard réfugié ici, le général
Guingouin ou Gatti (rangés tous deux au rang d'anecdotes viriles par un
journaliste de Libération). Et là, aujourd'hui, encore « guerre du rail
? », sabotage, terrorisme ? Bien que notre culture judiciaire soit
quelque peu défaillante, nous le confessons, nous ne pouvons nous
empêcher de nous étonner de la juxtaposition et, dans la bouche du
pouvoir, de la synonymie de ces deux mots : sabotage / terrorisme.
Quand, dans l'histoire de ce pays, ces deux mots furent-ils pour la
dernière fois juxtaposés ? Quand, pour la dernière fois, ont ils
conduit derrière les barreaux ?
Sabotage / Terrorisme. Sabotage = Terrorisme
Mauvais souvenirs, ceux d'une époque qu'évoque immanquablement pour nous le nom de ces deux villes Tarnac/Vichy...
Les temps brunissent.
On aurait tort de ne voir dans cette affaire qu'un problème de
politique intérieure, un problème franco-français. Tort aussi de jouer
le même jeu que celui des pouvoirs, la diabolisation. Diabolisation
d'un parti, de son leader devenu président. Le problème est tout autre,
plus grave, généralisé. Ce problème est un problème politique
essentiel, européen pour le moins, occidental certainement.
L'après-guerre a vu le marxisme devenir la colonne vertébrale de la
pensée politique. On était pour. On était contre. On voulait réformer
ce modèle. mais toujours on tournait autour. Et voilà que la guerre,
qui, bien que froide, en était tout de même une, est perdue par le camp
marxiste. Depuis, et cela ne date ni des dernières élections
présidentielles ni de celles qui ont vu le Front national au deuxième
tour, la colonne vertébrale de la politique est devenue, nous le
craignons, le fascisme. On est pour. On est contre. On veut le
réformer, l'intégrer, le dissoudre dans des programmes en agitant
l'épouvantail, la menace ultime.
Non, ni des dernières élections ni de celles d'avant, ni...
Souvenez-vous d'une étrange Europe : Aznar en Espagne, Berlusconi en
Italie, Chirac en France, un fasciste en Autriche et l'extrême droite
montante en Allemagne, en Belgique...
Problème européen ? C'est certain. Occidental ? Sans doute.
Cette affaire n'est en effet pas sans rappeler une autre, ailleurs, aux
États Unis. Mêmes jeux de lois d'exceptions, promulguées pour faire
face à la menace terroriste, mêmes aberrations, même manque de preuves,
même refus des autorités politiques et judiciaires de faire marche
arrière : l'affaire Steve Kurtz. (2)
Steve Kurtz est membre fondateur du groupe « Critical Art
Ensemble ». Une nuit, sa femme décède d'une crise cardiaque. Il
appelle les services sanitaires concernés et, comme le Patriot Act à
l'instar de notre LSQ, prône la fusion des services, ce sont aussi les
pompiers et les forces de police que Kurtz voit débarquer dans son
logement. Le décès de sa compagne est constaté : crise cardiaque.
Cependant, les policiers zélés (ou désoeuvrés) jettent un oeil curieux
à la bibliothèque du couple et y découvrent d'étranges ouvrages,
philosophie, politique, anarchie, science, certains parlent d'ADN. Une
autre pièce ? Ils continuent, visitent : l'atelier. Dans cet atelier le
matériel que Steve utilise pour son futur projet. Ustensiles
rudimentaires permettant d'extraire l'ADN des produits de consommation
courante. Ce sont alors des silhouettes de séries télévisées qui
débarquent à son domicile. La rue est bloquée, des hommes en
combinaisons blanches encagoulés eux aussi (notez la simplicité du code
couleurs : capuches blanches pour les gentils, capuches noires pour les
méchants) arrivent chez lui. Son matériel est saisi, ses livres sont
saisis, son chat est saisi, le corps de sa femme est saisi. Patriot Act
oblige. Il est en possession de matériels interdits, livres,
éprouvettes, etc. Aussitôt incarcéré, il est accusé de conspiration
terroriste. Ses avocats travaillent, il semble disculpé. mais, miracle
des lois d'exception, on remonte à ce qu'il a pu écrire, à ses projets
antérieurs. On l'accusera finalement de fraude postale puisqu'il
envoyait des échantillons à son collaborateur vivant dans une autre
ville des États-Unis.
N'en déplaise à nos compatriotes, participants à la course de côte vers
le pouvoir, qui auront tôt fait de tirer leurs marrons du feu,
d'utiliser les interpellations du 11 novembre à des fins électorales, «
ce [problème] n'est pas limité au territoire malheureux de notre pays.
Ce [problème] est un [problème] mondial... »
On nous accuse d'entretenir des réseaux, des contacts avec d'autres
groupes dans d'autres pays, politiques, activistes, artistes etc. quand
un réseau bien plus important, mieux organisé, structuré, plus puissant
réuni 20 de ses membres dans une ville américaine sous son plus joli
logo : G. 20.
C'est un espace compliqué que le nôtre, qui par nature tente de
surpasser tout commentaire. C'est un travail sérieux que de tenter
d'expliquer des parcours individuels qui tentent d'INCARNER des
polyphonies d'alternatives culturelles et politiques. Des individus qui
tentent dans un univers qui ne s'y prête pas, quand il ne l'empêche
pas, d'accorder leur vie et leur pensée. Va pour
ULTRAGAUCHEANARCHOAUTONOME si c'est pour expliquer que c'est le seul
espace respirable, celui de la complexité politique, de
l'expérimentation et de la créativité. Expériences multiples, types
d'actions multiples, tentatives de tentatives, joyeuses souvent, pour
voir changer le monde. Ici, une revue ; là, des participations
alternatives aux manifestations ; ailleurs encore un travail de
dénonciation ; plus loin, un autre d'intervention urbaine ; un groupe
de rock ; une épicerie...
Saboteurs ?
Saboteurs nous le sommes, saboteurs symboliques d'abord.
Saboteurs des pensées de reconduction du même culturel ou politique.
Expliquer ça ? Impossible, nous, le savions pour les pouvoirs (et nous
ne parlons pas uniquement ici du parti au gouvernement mais de
l'ensemble d'une classe politique cachant son indigence derrière le
masque du réalisme statistique) ; impossible pour les grilles fermées
des médias aussi, de leur nombre de signes, de leur comité de
rédaction, de leur temps d'antenne et de leur pages de publicité à
vendre. Impossible ! Il leur faut des repères... le plus simple ? Le
chef. Il faut un chef, quitte à le fabriquer. A-t-on déjà vu des
personnes vivant ou travaillant ensemble sans chef ? (Notons ici que le
chef désigné est celui qui écrit, théorise. Pour une fois, contre toute
attente, il semble que l'on reconnaisse à la culture et à
l'intelligence un certain pouvoir. Imaginez un peu si celui qui nous
gouvernait était toujours le plus intelligent ou cultivé...) Expliquer
ça ? Impossible surtout quand le travail journalistique devient celui
de perroquet policier. « l'ultragauche déraille » titre Libé. « Le
titre est bon et apparemment justifié puisque l'accusation publique a
été portée par la police, par le Ministère de l'Intérieur avec des
éléments, notamment le matériel saisi à Tarnac » indique le rédacteur
en chef (3) avant de montrer du bout du doigt les précautions qui
avaient été prises, puis la silhouette dans l'oeil rond de sa fenêtre
présidentielle semble elle même pirouetter : « c'est peut-être l'ultra
gauche mais si c'est un autre groupe, l'histoire qu'on raconte ne tient
plus debout ». Voilà ! « L'histoire qu'on raconte » le grand récit, le
même toujours . Avant d'ouvrir sur « l'opération politique », « sans
doute » qui viserai muettement à créer l'amalgame entre Besancenot et
la violence politique. Même là ! Il faut des repères, assurer dès
maintenant le service après vente de l'affaire au cas où par malchance
elle s'effondrerait.
On notera aussi ici la perduration de l'historique lâcheté de groupes
politiques comme la L. C. R ou le P. C. F. Leur condamnation aveugle et
mal renseignée de toute action sortant de la tradition du tract, de la
manifestation, ou de l'urne. On sera aussi assourdi par le traditionnel
silence des milieux culturels et artistiques pourtant si prompts à nous
demander de venir faire les gentils sauvages dans leurs églises.
Saboteurs ! Saboteurs ! Sapeurs peut-être. Voilà pourquoi jusqu'à
nouvel ordre et pour que l'amalgame soit clair nous porterons en logo «
l'objet/preuve » de la haute technicité de la dangereuse
ULTRAGAUCHEANARCHOAUTONOME, soit, un crochet en fer à béton soudé.
Incarcérez ! Incarcérez ! Et vos prisons deviendront bientôt nos plus belles universités !
Pour les interpellés du 11 novembre, nous ne souhaitons rien d'autre
que ce que nous souhaitons à tous : liberté et leur adressons un salut
fraternel avec une pensée particulière pour l'un d'entre eux.
Stany Cambot,
Pierre Commenge,
Stéphanie Fernàndez Recatalà,
Christophe Hubert,
pour Echelle Inconnue
le 17 novembre 2008
(1) France 2, par exemple, a réalisé de magnifiques pots-pourris
d'images d'archives (anti-G8, anti-CPE, manifs diverses, et... des rues
à New-York? là ils manquaient de stock, c'était pour illustrer leurs
participations à des « actions anarchistes violentes » rapportées par
le FBI...)
(2) http://www.echelleinconnue.net/nouvelle_donne/soutien_fr.php
(3) http://www.liberation.fr/medias/0601350-5-jours-a-la-une-ultragauchos-philo-et-sego
Matériel saisi? du fil de soudure, des « documents consignant les
heures de passage des trains, commune par commune, avec horaire de
départ et d'arrivée dans les gares » (des horaires de train???) (4), un
« bréviaire anarchiste » (ISBN : 2-913372-62-7) (5) paru aux éditions
la fabrique (6), des fers à béton (7), des pinces coupe-boulons (8).
Maigrelet, au vu du nombre de domiciles concernés. En fait d'autres
éléments ont apparu, disparu au fil des dépèches, et selon les besoins
en preuves massives pour étayer les déclarations...(oh! des gilets
pare-balles, oh! des manuels de sabotage)
(4) http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/11/12/01016-20081112ARTFIG00481-sabotages-sncf-les-elements-qui-intriguent-les-enqueteurs-.php
(5)
http://www.liberation.fr/societe/0101265842-sabotages-sncf-le-breviaire-anarchiste-qui-interesse-les-enqueteurs .
Disponible chez les « agitateurs d'idées » : http://livre.fnac.com/a1915451/Comite-Invisible-L-insurrection-qui-vient?Mn=-1Μ=-13&Ra=-1&To=0Ν=1&Fr=0
comme en grande surface :
http://librairie.auchandirect.fr/librairie/ficheproduit.asp?isbn=9782913372627
(6) http://www.lafabrique.fr/article_livres.php3?id_article=215
(7) http://www.leroymerlin.fr/mpng2-front/pre?zone=zonecatalogue&idLSPub=1163755950&renderall=on
(8) à partir de 39.90e :
http://www.castorama.fr/store/coupe-boulon-PLcategorie_4525.htm