l n'y aurait pas moyen d'en dire trop, sur les dessins de Lucas Taïeb. Se vider comme un poisson de tout langage pour les commenter serait encore en deçà de la cataracte obstinée qu'il en fait et qu'il entraine chez nous (car il est contagieux) ; ses Exacerbations sont des remèdes radicaux à toutes les bêtises communicantes qui font passer le langage humain pour une voie ferrée vers la sociabilité, l'entente sans parasite, le marketing et la domesticité : elles sont des encouragements à perséverer dans ce qui, chez nous, est le plus délicieusement raté, dysfonctionnel, beau.
L.L.d.M.
   
   
   
   
'aimais bien laisser aller mon cerveau, suivre ses élans jusqu'au bout, quitte à me trouver fou. J'ai essayé de refaire ça. Je n'sais pas si j'ai retrouvé la fraîcheur de mes jeunes années, mais en tout cas c'est plus présentable qu'avant et je trouve que mon incompréhension du monde transparaît bien, dans le sens où mes bonhommes se sont enrichis de la (relative) bouteille que j'ai. Donc ça y est, je pense que je peux montrer sans honte ces élans à des gens. Enfin avec appréhension mais sans gêne. C'est l'essentiel.
Lucas Taïeb
   
 
       
 
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omme il faut bien un argument pour vous conduire à visiter le blog des Exacerbations, hé bien j'ai arbitrairement choisi 74 dessins sur 95.  
Aout 2011, ajout du livret de « La vente du livre » à l'index Polis