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J'ai peur de ne pas
bien comprendre, de ne comprendre aucune des images que je ne produise
moi-même. Ces images qui veulent être adressées
à tous semblent m'avoir oublié, ne pas avoir pris
en compte ma langue. Elles parlent une langue brouillonne, saccadée,
brutale. C'est une langue pour la mort.
J'ai peur, aussi, qu'elles me ressemblent, et j'ai peur, encore,
que ce qui me sauve, pour l'instant, soit juste de ne pas voir en
quoi. |
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