En 1973, Michel Vachey réalisait ce singulier
ouvrage cuttérisé, La langue slave, qu'il dédiait
à Tony Duvert. On pouvait lire, en exergue, ce texte:
Du banditisme appliqué à l'art
Accepter les conditions des malfaiteurs menaçant
de détruire des tableaux volés si rançon n'est
pas payée. Le vol des oeuvres d'art équivaut à
une prise d'otage et
Car les faussaires ébrèchent, patinent,
brisent parfois les
qu'ils ont si patiemment
pour le client on les recollera, ce
prétexte
droite ligne d'une petite fabrique de faux, où
des artisans qui sont des artistes, ont copié des
authentiques, avec une telle habileté que même les archéologues
"Cette nuit nous allons ouvrir une tombe monsieur,
que nous avons repérée. Vous pouvez venir, vous choisirez!"
En fait les "belles choses" sont déjà en place
sous ce qu'il faut de fine poussière de tuf, dans une tombe accessible,
fouillée depuis longtemps et vidée
La loi française fait de la non dénonciation
de malfaiteurs un délit. En négociant avec des hors-la-loi
la restitution, contre paiement d'une rançon, d'oeuvres d'art
dérobées, même dans l'intérêt
client qui, en la circonstance, rejoint le leur, les assureurs
passibles de poursuites. À ce jour aucune, semble-t-il, n'a jamais
été intentée pour de tels agissements.
L'affaire
de la
Fuite en Egypte,
on nous a cité des tombaroli scrupuleux ou superstitieux qui
plaçaient toujours une pièce authentique dans leur lot...
ce pour
peu à peu et qui sont achetées finalement
par des collectionneurs de bonne foi, lesquels ne peuvent deviner l'origine
frauduleuse et sont bien étonnés d'apprendre un jour qu'ils
sont le dernier maillon d'une chaîne longue et sinueuse, les derniers
receleurs d'un
"pièces anatomiques" provenant de
statues amputées à coups de
fèrent enlever au ciseau à froid une
tête de
ornant une
mais le trafic dépassant les frontières
des états, c'est sans doute le service spécialisé
d'Interpol qui auide le plus à la récupération
des oeuvres d'art enlevées à leurs propriétaires.
Double mur de béton de 4 mètres d'épaisseur
dans des salles douillettes. Les tableaux sont placés sur des
cimaises mobiles, ce qui permet à leurs propriétaires
de les faire extraire pour
montrer à
amis dans des salons privés spécialement
criminalité, la désacralisation de l'art,
les mettent en danger. On ne peut plus confier leur survie à
la seule sauvegarde des citoyens.
Ma pensée n'étant ni légale
ni déposée, il n'y a pas de dépôt légal.
Quant au copyright qu'il me faudrait payer à des auteurs si visiblement
mis à contribution, j'estime qu'il est déjà compris
dans le coût des différentes choses utilisées.
Je demande néanmoins aux personnes qui auront ces cartes entre
les mains de ne pas faire état des références du
matériel afin de ne pas alerter la police.
M.V
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