Le rapport avec le Musée d'Angoulême? On pourrait m'objecter la rapidité du raccourci ceci-cela, l'arbitraire de la comparaison pour satisfaire ma conception générale de la connerie organisée qui est le fil conducteur de ces Chroniques de l'ennui au XXIème siècle tout ça tout ça...
J'illustre donc, ça sera plus clair pour tout le monde:

«Ça ressemb'.» est aussi le mot d'ordre des saugrenus colloques historiques angoumoisins, la clé des agencements à la con de notre musée, d'autant plus foutraque que ses organisateurs ont un peu honte de ce qu'ils présentent — la bédé, quand même, c'est pas très sérieux — et que ça se voit. On assiste donc à un véritable pari schizophrène:
dédramatiser le musée avec des scénographies débilitantes pour rendre tout ça attractif, et crédibiliser la bande dessinée en empruntant à l'Art, le vrai, les pauvres breloques que l'on croit être signes de son histoire et garantes de sa gravité.