Musée de la bd — Les Musées Imaginaires de la bande dessinée — Angoulême
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Jusqu'où peut conduire le «Ça ressemb'»? Jusqu'à une salle gros nez (j'invente rien), pas très loin d'une salle ligne claire...

Tenez, essayons-là, la salle «Ligne claire» par exemple: quelques désoeuvrés de ma génération, les plus raffinés assurément, se souviennent que l'expression recouvrait les parodies de Joost Swarte et des gaillards de la revue Tante Leny, Ever Geradts, Meulen, Pontiac et j'en oublie évidemment plein tout plein, qui dans le style atomium balançaient aux orties les vieux rêves de modernisme clinquants et toute l'imagerie qui les avait accompagnés.
En france, Ted Benoit importe l'expression ligne claire, et des types comme Chaland déclinent avec brio toute la part d'ombre que masquait mal la bédé d'aventure proprette au trait lisse des années cinquante (racisme, fascisme ordinaire, progressisme ethnocentriste etc.). Hergé et le magazine Tintin sont évidemment la cible favorite de cette période.
Hé bien voilà ce qu'on trouve pêle mêle dans le rayon ligne claire de ce musée absurde:
Goux (une planche de 1984)
Schwartz (1993)
St Ogan (1940)
De Moor (1980)
Petit Roulet (1970)
Hergé (1958).
Ça ressemb' drôlement tout ça.
Étonnant, non? Un commentaire? Pourquoi faire...

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